L'île aux pirates devient votre colonie
Pirates of Tortuga est un jeu online qui se joue directement dans le navigateur internet et vous fait prendre en main les destinées d'une colonie de pirates.
Pirates of Tortuga met en scène un bateau de pirates échoué sur une plage des Islas de la Muerte dans les Caraïbes. Seuls vous et 9 hommes avez survécu. Il convient d'établir un camp de base qui devra rapidement devenir un village où viendront s'installer des colons.
Pirates of Tortuga permet de construire une cabane de pêcheurs pour nourrir les hommes, une cabane de bûcheron pour travailler le bois, et une briqueterie pour tailler la pierre. La mine de glaise est également très utile pour extraire de la matière première, tout comme le chantier naval pour mettre sur pied et réparer des navires.
Pirates of Tortuga envoie vos hommes sur les mers des Caraïbes à la recherche d'équipage et de marchandage. 7 ports sont accessibles pour accoster et vendre les matières premières extraites ou dérobées durant un abordage en mer. On est pirate ou on ne l'est pas...
Les batailles en mer se déroulent en face à face. Il suffit de dévier la route de son bateau pour aborder un navire marchand. Vous disposez de boulets de canon, plus ou moins puissants, pour mener à bien votre "vol". Quand vous êtes à sec, une boutique permet d'en racheter, grâce aux thalers, la monnaie virtuelle du jeu.
Pirates of Tortuga a l'air séduisant comme ça, avec ses airs de Civilization, mais la réalité est tout autre. Comme tous les jeux de ce genre, vous devez attendre pas mal de temps pour arriver à vos fins. Chaque action se mesure en temps et le tout manque cruellement d'action. Même les batailles navales sont plates.
Pirates of Tortuga est en français mais la traduction est parfois approximative. Malgré un tutoriel intéressant, on manque d'explications par moments.
Pirates of Tortuga est une jeu free-to-play distrayant et addictif pour qui prend la peine de passer la phase d'apprivoisement initiale assez longue. Il faut avoir pas mal de temps devant soi.
